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    Le dispositif de scolarisation que nous souhaitons mettre en place est le BEP (Besoin Educatif Particulier). Celui-ci concernerait un élève en situation de handicap, ayant une dyspraxie.


    Qu’est-ce qu’un élève souffrant de dyspraxie ?

    « La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans. » Définition du site officiel de l’Assurance Maladie : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/dyspraxie-enfant/definition-mecanismes#:~:text=La%20dyspraxie%20est%20une%20perturbation,enfants%20de%205%2D11%20ans.

    Il peut y avoir deux types de troubles :

    • Les troubles visuospatiaux
    • Les troubles moteurs ou "trouble d’acquisition de la coordination" (TAC)

    Dans ce cas de figure, nous souhaitons intégrer un élève ayant le TAC.

     

    Pourquoi un élève souffrant de troubles praxiques ?

    Certes, nous avons conscience qu’il est difficile pour un élève dyspraxique de pratiquer certains sports. En particulier pour celui qui a un "trouble d’acquisition de la coordination" car ils présentent de nombreuses difficultés dans leur coordination. En revanche, cela ne signifie pas qu’il est impossible que cet élève ne participe pas aux activités sportives. D’ailleurs, plusieurs études ont déjà répertorié des cas de personne souffrant de dyspraxie qui excellait dans un sport particulier. Ainsi, si l’activité motive l’élève et si celle-ci s’adapte à sa situation de handicap, elle peut tout à fait être envisagée.


    Quelles adaptations ?

    C’est sur cela que nous souhaitons d’ailleurs agir dans le cadre du projet. Durant la réalisation collective de la création du jeu, les élèves sont amenés à penser à leurs camarades qui ont des difficultés ou qui souffrent de handicap. Les élèves de la classe sont donc dans une optique où ils doivent réfléchir l’inclusion en considérant leur camarade.

    De plus, il est possible d’adapter l’Ultimate pour l’élève dyspraxique. En effet, il est possible de faire des exercices adaptés avec le frisbee, l’élève aurait alors un suivi et une aide régulière pour pouvoir apprendre à bien tenir le frisbee et à s’exercer au lancer. De plus, il est fortement conseillé pour les élèves souffrant de dyspraxie d’effectuer et d’exécuter un mouvement en guidant nous-même leur geste, étape par étape. Cela leur permet d’assimiler plus facilement le geste et d’y aller en douceur.





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